Il labirinto in letteratura

– il sogno –

Maria Rebecca Ballestra, con la collaborazione di Franca Fioravanti e Marco Romei

Le parole che rimangono. Sarò io, sarà il silenzio
performance e installazione sonora
testi di Marcos Rosenzvaig, Marco Romei e Jorge Luis Borges

Mediateca provinciale di Gorizia “Ugo Casiraghi”

via G. Bombi 7, Gorizia

6 marzo 2018, ore 18.00: performance Le parole che rimangono. Sarò io, sarà il silenzio

Frammento n. 13 di “The Truth of Labyrinth”

1/ Une expérience existentielle
Une journée comme les autres, prise dans nos automatismes, nos rythmes habituels, avec ses actes et ses pensées coutumiers, une ballade en forêt, un travail à faire, des échanges avec nos semblables, les difficultés du jour, quand soudain les flux se figent, on s’arrête, on s’inquiète, on prend peur, on reste frappé de stupeur – et la bulle humaine se déréalise, se fissure, car l’instant est sidérant. Il nous révèle d’un coup un ailleurs, une ouverture faramineuse : l’immensité de notre ignorance, de notre solitude, face à ce qui nous attend. L’intuition est fulgurante. L’intra-humain ne peut plus colmater, nous ravir et nous rassurer. Il y autre chose: pour notre conscience, un univers insondable.

2/ Une force
L’Inconnu sera cet au-delà du divin connu et conçu par l’homme et sera tel un champ en friche, auquel on ne saurait donner forme. Car, comment aborder ce que l’on ignore? A cela près : qu’on subodore que loin d’être amorphe et sans consistance l’Inconnu est en mouvement, traversé de forces encore occultes – jusqu’à la prochaine découverte (scientifique ou non) qui nous instruira nous éclairera et nous dévoilera une part congrue de notre condition humaine.

3/ Une hypothèse hasardeuse
Qu’au sein de cet au-‐delà du divin et de l’humain, puisse résider une part réservée: un trou, un creux, une réalité dépourvue de Matière. On dira: l’Esprit à l’état pur. Une entité immatérielle, douée d’énergie. Une galaxie sans étoile. La chute éperdue du non-être en lui-même.

4/ Une pédagogie
Autant de considérations, qui dans l’intra-humain, nous donnerons l’idée d’une pédagogie du non-savoir. Celle-ci ouvrant à la méditation et au voyage: loin des confins, de la présomption d’être soi et d’un quelconque absolu. Une pédagogie dont le seul idéal serait notre paix intérieure, dans le respect du corps, son sanctuaire.